Le 28 Février dernier a eu lieu un conseil extraordinaire des ministres européens chargés des énergies. En effet, la commission des affaires économiques du Sénat appelle à une réponse ferme, globale et coordonnée.
Dans ce contexte, très perturbé pour notre sécurité d’approvisionnement énergétique, la commission des affaires économiques du Sénat plaide résolument pour 5 mesures d’urgence.
Voici les 5 mesures d’urgence :
- Le principe du « coût marginal » réagissant un marché européen de l’électricité. Décorréler le prix du gaz et de l’électricité (surtout nucléaire)
- L’approvisionnement en gaz doit être diversifié. Afin de pallier la suspension du gazoduc Nord Stream 2, il est important d’accentuer la mise en service de terminaux méthaniers, qui peuvent permettre des importations de GNL, et de reconstituer des stocks stratégiques pour les prochains hivers.
- La décarbonation du gaz doit être poursuivie en substituant une production nationale de biogaz aux importations de gaz fossile russes. Aujourd’hui, la production de biogaz en France ne représente que 0,44% de la consommation.
- Le « bouclier tarifaire » doit être consolidé. Plusieurs boucliers tarifaires ont été mis en place jusqu’en 2022 mais il faudra les calibrer dans le futur à l’aune de la crise gazière, en offrant une solution globale et pérenne à tous les consommateurs (ménages, entreprises et collectivités territoriales).
- Les textes européens en cours doivent être ajustés. Conditionner l’intégration du gaz dans la « taxonomie verte », non seulement à un seuil d’émission, déjà prévu, mais aussi à un critère de provenance.
Pour en savoir plus : http://www.senat.fr/presse/cp20220228b.html